vendredi 14 décembre 2012

Interview pour le New York Magazine.

Fraîchement libérée de la saga Twilight, Kristen Stewart montre une nouvelle facette d'elle-même dans l'adaptation cinématographique par Walter Salles de Sur La Route de Jack Kerouac. En Marylou, la compagne libre d'esprit de Sal Paradise and Dean Moriarty, elle met les vêtements et les inhibitions à égale mesure. Elle s'est confiée à Kyle Buchanan.

Kyle Buchanan : Marylou est évidemment très différente de Bella de Twilight. Mais est-elle aussi différente de vous ?

Kristen Stewart : On serait pas attiré par un projet si on n'avait pas à faire semblant. Je n'ai pas le sentiment que je suis différente de celle que je suis quand je joue des rôles, et même si c'est vraiment différent de la vision apparente de celle que je suis, il y a toujours une part de moi ancrée profondément.

Êtes-vous moins réservée après avoir fait un film comme celui-ci, dans lequel vous devez vous déshabiller à tout vent ?

C'est drôle ; en dressant des murs, on pense qu'on se protège, mais on vit moins. Si on se cache derrière un mur, alors on ne peut pas voir au-delà. On se prive de tellement [de choses] si on essaie d'être hyper conscient de qu'il y a au-delà. Si on a l'impression que quelqu'un brise ces murs, laissons-le faire. Ce sont les gens dont on a besoin de trouver dans la vie, plutôt que les gens avec lesquelles on est à juste à l'aise.

A ce stade, êtes-vous plus attirée par les films indépendants que les blockbusters ?

Je n'ai pas envie de faire des gros films, car on devient désagréable et on se plaint avec les autres. Il s'agit de ce qui t'empêche d'être en capable de réellement de ressentir. Mais alors, à la fin de la journée, on pourrait être dans une pièce blanche – tout le truc à propos d'être une actrice, c'est qu'on doit avoir de l'imagination.

Patti Smith a récemment suggéré que vous l'incarniez dans la version cinématographique de Just Kids, et je sais que vous avez aimé le livre.

Il a eu un effet comparable sur moi à celui de Sur La Route. Je ne serai jamais le genre de personne comme Patti Smith qui avait cette obsession constante de créer, mais on se sent un peu diminué [après l'avoir lu !] On se dit, 'Mon dieu, je dois me reconstruire ! En fait, j'ai besoin d'utiliser chaque seconde ! Pourquoi je suis encore assise là ?'

Source et traduction.

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